Septembre, première rentrée
- Nathalie Richer - Luna Nath

- 20 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 sept.

Le mois de septembre marque souvent une grande première : celle de la rentrée scolaire. Pour certains enfants, c’est une aventure exaltante, une promesse de découvertes, de nouveaux liens, de jeux partagés dans un univers tout neuf. Pour d’autres, cette étape se révèle plus complexe, parfois douloureuse, même si l’enthousiasme semblait présent au départ.
On entend souvent : « C’est le stress des parents qui déteint », « Il ou elle ressent ton angoisse ». Mais dans ma pratique, cette piste est rarement la bonne. Elle s’efface vite lorsqu’on observe une fratrie où un seul enfant peine à franchir le seuil de l’école, comme si la séparation était un arrachement. Ce n’est pas toujours le lien parental qui est en cause, mais bien la manière dont l’enfant perçoit et vit son environnement.
Certains enfants ressentent autrement. Leur corps devient capteur, leur peau des oreilles. Ils absorbent les ambiances, les émotions, les mouvements. Dans une classe animée, cette sensibilité peut être submergée. Le calme intérieur est rompu, et l’enfant cherche désespérément un point d’ancrage, un réconfort.
Ils observent, analysent, tentent de comprendre la « danse » collective. Alors que les autres jouent avec aisance, eux cherchent le mode d’emploi. Ils ne sont pas en retrait par manque d’envie, mais parce que leur rythme est différent, leur manière d’entrer en relation est plus fine, plus lente, plus profonde.
Rien n’est figé. Les enfants ont une capacité d’adaptation étonnante. Il faut parfois tâtonner avant de trouver la clé. Dans mon approche, je commence par dialoguer avec les parents, en présence de l’enfant. Ce moment permet de poser les premières pierres, d’identifier les signaux. Puis, dans un cadre plus intime, je propose des jeux, des explorations douces, qui permettent à l’enfant de nommer ce qui bloque et surtout de découvrir ses propres solutions.
Parfois, le nœud se délie rapidement. Parfois, l’enfant s’accroche à sa difficulté comme à une ancre. Cela lui donne une forme de contrôle, une manière de dire : « Je ne suis pas prêt ». Mais chaque petit pas compte. Chaque avancée, même minuscule, est une victoire vers la confiance en soi, mais aussi en l’environnement.
🌙 Au Studio, on prend le temps d’écouter ce qui ne se dit pas toujours avec des mots. On explore par le jeu, par le corps, par le souffle. On cherche ensemble les clés qui ouvrent les portes de la confiance et de l’apaisement.
Si votre enfant vit une rentrée difficile, si vous sentez que quelque chose freine son élan, le studio est un espace où l’on peut poser les valises, respirer, et commencer à tisser des repères. Avec douceur, avec respect, avec poésie.
✨ Parce que chaque pas compte. Et que parfois, il suffit d’un regard bienveillant pour que l’enfant ose danser sa propre mélodie.




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