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Quand l’Amour m’élève et que la vie me secoue : le mystère des émotions en cascade

  • Photo du rédacteur: Nathalie Richer - Luna Nath
    Nathalie Richer - Luna Nath
  • 12 nov.
  • 2 min de lecture
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Il y a des instants suspendus, des éclats de lumière dans le quotidien. Un mot, un regard, une présence… et tout devient vibrant. Le cœur s’emballe, les couleurs s’intensifient, le monde semble danser avec nous. C’est l’effet de l’amour, de l’enthousiasme, de la connexion. Une montée fulgurante, presque céleste.


Mais parfois, juste après cette élévation, la vie nous rattrape. Un mail contrariant. Une crise à apaiser. Une tension inattendue. Comme si l’univers, dans sa sagesse étrange, venait poser un contrepoids à notre envol.


L’effet de balancier : une régulation subtile

Ce phénomène n’est pas forcément une punition, ni une coïncidence. Il peut être vu comme une régulation émotionnelle naturelle. Le corps, l’âme, le monde autour de nous cherchent l’équilibre. Trop de lumière sans ancrage peut nous brûler. Trop de joie sans structure peut nous éparpiller. Alors la vie nous rappelle à elle. Elle nous invite à intégrer la magie dans le réel, à danser entre les mondes sans perdre pied.


Concrêtement : une amie, une étincelle… et le chaos derrière

Je pense à une amie que j’affectionne profondément. Chaque fois qu’elle m’écrit, même quelques mots, je suis transportée. C’est comme si le monde s’illuminait, comme si tout devenait plus doux, plus vivant. Je flotte, je rayonne, je suis sur mon nuage.

Et presque à chaque fois… juste après, quelque chose vient me secouer. Un mail de travail qui pique. Une crise à la maison. Une contrariété soudaine. Comme si la vie me disait : “Tu as touché la lumière, maintenant montre-moi comment tu la portes.”


Une invitation à l’alignement

Et si ces contrariétés étaient des tests d’ancrage ? Des petits défis pour voir si nous pouvons rester dans notre vibration haute, même quand le sol tremble ? Si nous pouvons choisir la douceur, même quand le chaos frappe à la porte ?

C’est là que réside l’apprentissage : ne pas redescendre, mais élargir notre espace intérieur pour accueillir les contrastes. Être à la fois nuage et racine.


Rituel pour les jours de contraste

“Quand l’amour m’élève et que la vie me secoue, Je respire, je m’ancre, je choisis ma lumière. Je ne suis pas le chaos, je suis la danse entre les mondes. Je remercie l’épreuve, mais je reste sur mon nuage.”

Ce rituel peut devenir une carte, un mantra, un souffle. Il nous rappelle que nous avons le choix. Le choix de rester dans notre lumière, même quand l’ombre passe.

 
 
 

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